Nuit séductrice qui m’appelle
du fond des abîmes du silence.
Ah, nuit magnanime et magnétique,
fiancée encore inviolée de l’oisiveté!
Nuit errante, magicienne aux yeux
de la couleur de l’arc-en-ciel.
Nuit folle, pleine de blancheur
Pour ajouter au désir l’insomnie.
Nuit dénudée sur la terre,
avant de partir vers des rivages sans nom
étreins-moi, regarde-moi, permets-moi
de toucher ton corps pour sentir
la houle de plages aimées
bien cachées dans l’obscurité.
Tony Guerrero (traduit de l'espagnol par Annie Arroyo)