Femme
Femme, tu déferles dans mes pensées
comme les vagues sur la plage ;
tu entres soudain sur mes grèves de sable,
puis à la mer tu repars à nouveau.
Tu es ainsi, une houle indocile,
un va et vient incessant des eaux
où mon cœur se noie
à déchiffrer ton corps vague après vague.
Tu sais déjà que je reviendrai,
pourtant tu ne sais ni mon nom
ni que je me souviens de tes baisers.
Peut-être qu’un jour, lorsque ta peau
détruira ce château de l’absence,
je t’ouvrirai la trame de mes vers.
Tony Guerrero (traduit de l'espagnol par Annie Arroyo)