J’émerge de l’océan primordial
Diaphane et lisse comme un désert.
Le temps passe et me couvre 
Qui de savanes éparses 
Qui de forêts denses.
Mes premières neiges sont conquérantes 
Et irréversibles...C’est l’éternité
Qui m’apprivoise de ses flocons,
Qui m’apprivoise de ses flocons,
Qui me creuse et m’assèche,
Et m’offre pour la rejoindre
Ce frêle habit de sagesse.
