Un pouce qui fait des arabesques
Sur un fin lingot de lumière,
Une fulgurance qui traverse
L’ennui d’un moment ordinaire...
L’ennui de l’ici-maintenant
Du déjà vu, du déjà fait,
Et que l’on peut à tout instant
Sans état d’âme abandonner...
Car il est là l’ailleurs-toujours
A portée d’pulpe, à portée d’pouce,
Y’a qu’à frotter la pierre à tout
Et le lointain devient l’entour.