On la dit vénérable
Sous sa parure austère
D’ardoise et de bois rare,
Avec cette poussière
Déposée sur sa peau
Qui masque les lézardes
Qu’y a creusé le temps.
Cela fera mille ans
Que cette sage-femme
Accouche les esprits,
Autrefois d’une élite,
Aujourd’hui du commun,
Tâchant d’y instiller
La passion du nouveau
Et le goût de l’étrange,
Y exerçant sans cesse
La raison et le doute,
La logique et le verbe.