Japon,
Je t’ai vu souffrir et je te comprends mieux.
J’ai vu ta terre trembler,
J’ai vu ton corps meurtri,
J’ai vu cette lame létale
Laver tes plaies boueuses
Et les ouvrir encore,
Les ouvrir comme les failles
Qui béent sous tes murailles,
Ces failles qui te tuent
Et sur lesquelles pourtant
Tu reconstruis toujours
De nouvelles fondations.