jeudi 8 décembre 2011
Finance et contrôle social
mercredi 9 novembre 2011
Entretien avec Philippe Descola, professeur d'Anthropologie Sociale au Collège de France
Afin de préparer cet évèenment, Radio Campus Paris est allé à la rencontre de Philippe Descola, titulaire de la Chaire d'Anthropologie Sociale, fondée en 1959 par son maître et directeur de thèse Claude Levi-Strauss. Spécialiste des Achuar, Philippe Descola a beaucoup travaillé sur ce qu'il appelle les modes de socialisation de la nature, et qui ne sont autres que les différentes façons qu'ont les sociétés humaines d'entretenir des relations (pas seulement instrumentales, mais rituelles et mythiques) avec leur environnement non-humain (animaux, végétaux, minéraux confondus).
Au cours de cet entretien, réalisé au Laboratoire d'Antrhopologie Sociale, rue Cardinal Lemoine, nous avons voulu aborder l'évolution historique de ces sociétés, dont les ouvrages d'ethnologie ont tendance à nous fournir des instantanés qui perdurent dans nos esprits malgré le temps qui passe et la mondialisation qui s'accélère; nous avons aussi parlé du rôle des anthropologues dans la tenue de relations contrôlées et non-prédatrices entre le monde industriel et ces petites sociétés (au sens numérique de l'expression) qui peuvent sembler si fragiles...
dimanche 6 novembre 2011
La sociologie et le langage des arts
samedi 29 octobre 2011
dimanche 9 octobre 2011
Melancholia ou la dérive astrale de Lars Von Trier
samedi 17 septembre 2011
vendredi 2 septembre 2011
Transhumanisme, posthumanisme: entretien avec Jean-Michel Besnier
Vous pouvez également retrouver l'émission Dessine-Moi Un Mouton, pour laquelle a été réalisé cet entretien: http://www.radiocampusparis.org/societe/dessinemoiunmouton/transhumanisme-et-robotique-lavenir-de-lhomme-est-il-humain/
PARTIE I:
mardi 5 juillet 2011
vendredi 1 juillet 2011
mardi 19 avril 2011
Japon
mercredi 16 mars 2011
La société plasma: penser les révolutions arabes.
jeudi 3 mars 2011
samedi 12 février 2011
Des poèmes pour briser le silence- 9 février
Avec l’amour né de mes rêves
Traversant le cœur de l’azur
insondable, embrouillé de routes,
mais, accompagné d’espérances
insignifiantes mais certaines,
je regarde la géographie secrète
plongée dans un éclat de neige,
territoire de ce qui est indéfini,
mirages de la liberté.
La fatigue est là, mais je ne me rends pas.
Il y a des coupures, mais je ne saigne pas.
Tant de fatigue, tant de douleurs,
Je les calme avec l’amour né de mes rêves
Fait d’une matière invincible
Que ne reconnaissent pas les gardiens.
Tony Guerrero (traduit de l'espagnol par Annie Arroyo)
vendredi 11 février 2011
Des poèmes pour briser les silences: 11 février
C’est vous
Sans crainte, au milieu de la tourmente,
j’imagine que je vais de par le monde
comme si épaule contre épaule,
cheminaient avec moi des bras invincibles.
Passeront avec leurs ailes sombres
bien d’autres nuit glacées
sans pouvoir anéantir l’aurore
du jour qui verra la fin de l’injustice.
Frères et sœurs de la lutte
solidaire qui se multiplie
comme feuilles au printemps :
c’est vous qui nous donnerez la victoire,
c’est vous qui serez avec nous
au grand jour du retour !
Tony Guerrero (traduit de l'espagnol par Annie Arroyo)
jeudi 10 février 2011
Des poèmes pour briser le silence-10 février
Ile de soleils
Depuis mon enfance à la maison et à l’école,
dans ma jeunesse de lieu en lieu,
toute ma vie, et jusque dans mes rêves,
tu as habité mon cœur.
Ile de soleils qui offre à tous
palmiers et plages, oiseaux et fruits,
cet été brûlant que j’aime,
cet arbre libre dans la campagne
prête chaque jour à cultiver la fleur
indispensable de l’espérance,
tu fais toujours vivre en moi la paix.
Ton amour me pousse, ton amour me comble
de lumière, oh ma patrie, viendra le retour
et ton baiser qui nous attend.
Tony Guerrero (traduit de l'espagnol par Annie Arroyo)
mercredi 9 février 2011
Des poèmes pour briser le silence- 9 février
Dans ma solitude
Dans ma solitude je dis ton nom
et ses lettres sont un soleil naissant
parmi les nuages du point du jour
où les fleurs s’ouvrent, lumineuses.
Je le dis au passage aux angles
Des chemins que forge et défait la pensée
Et dans mon soliloque avec ton nom
Je ne distingue ni ombres ni lumières.
Je le dis sans que personne ne m’écoute
Et ma voix est pleine d’une émotion intime
Qui blesse à peine l’air et le silence.
Aux questions du firmament
je réponds, levant le regard
jusqu’à l’éternité de ton nom.
Tony Guerrero (traduit de l'espagnol par Annie Arroyo)
mardi 8 février 2011
Des poèmes pour briser le silence- 8 février
Ce soir
Ce soir, quand un silence revêche
comme le manteau de l’obscurité
me recouvrait, et que l’incertitude
de tempêtes de neige me grisait,
l’amour provoqua une douleur aiguë
dans les fibres de mon cœur,
des élancements d’absences perpétuelles.
Pendant un bout de temps je restai éveillé.
Ce soir, face à la solitude
que les hier font résonner je me suis dit :
Toutes les heures sans sommeil de ma vie
ont défriché ce long sentier
sur lequel les mortels dangers
n’ont pu mettre à mal la lumière.
Tony Guerrero (traduit de l'espagnol par Annie Arroyo)
lundi 7 février 2011
Des poèmes pour briser le silence- 7 février
dimanche 6 février 2011
Des poèmes pour briser le silence- 6 février
Femme
Femme, tu déferles dans mes pensées
comme les vagues sur la plage ;
tu entres soudain sur mes grèves de sable,
puis à la mer tu repars à nouveau.
Tu es ainsi, une houle indocile,
un va et vient incessant des eaux
où mon cœur se noie
à déchiffrer ton corps vague après vague.
Tu sais déjà que je reviendrai,
pourtant tu ne sais ni mon nom
ni que je me souviens de tes baisers.
Peut-être qu’un jour, lorsque ta peau
détruira ce château de l’absence,
je t’ouvrirai la trame de mes vers.
Tony Guerrero (traduit de l'espagnol par Annie Arroyo)
samedi 5 février 2011
Des poèmes pour briser le silence-5 février
Le silence est vert
Le silence est vert, tout soudain,
mon cœur fertile, lentement,
habitué aux choses naturelles,
se vêt des feuilles vertes du désir.
Des souvenirs du bois et de la pluie
émergent avec leur souffle caché
et je sens à nouveau dans ma gorge
l’ardeur des jasmins et du sang.
Dans la foulée, mon cœur évoque
de fidèles regards de pur amour,
des baisers au creux de la nuit,
des caresses qui apaisèrent mon âme.
Mais où donc sont aujourd’hui ses yeux,
ses lèvres, ses mains douces et pures ?
Tony Guerrero (traduit de l'espagnol par Annie Arroyo)
Des poèmes pour briser le silence-4 février
Des souvenirs et des mots qui cherchent
des réponses au néant et à ce qui se passe,
viennent dans l’enceinte du présent
comme abeilles au rayon de miel.
Le battement de leurs ailes inonde
l’air de trépidantes flammes
et une douceur cristalline entoure
l’écho du mot amour.
Une soif passionnée de lumière,
d’aromes, de voix et de formes
vers l’invisible m’emporte et mon âme
ne voit que la face d’un passé
qui tournoie jusqu’à disparaître
en lentes spirales de fumée.
Tony Guerrero (traduit de l'espagnol par Annie Arroyo)
jeudi 3 février 2011
De la comparaison à l'analogie
Des poèmes pour briser les silences: 3 février
La jeune fille des cachets
La jeune fille qui donne les cachets
à ceux qui ont besoin de calmants
a un visage d’ange, elle me rappelle
une fiancée du temps jadis.
Chaque nuit elle fait une ronde,
de sa voix elle brise le silence,
et moi j’abandonne ce que je faisais
pour la voir passer, juste un instant.
Elle ne me regarde jamais dans les yeux
là où je garde bien cachés
tant de visages d’âges et de mondes,
tant de nuits aux étoiles sans nombre,
tant et tant de venues et d’allées…,
la jeune fille qui donne les cachets.
Tony Guerrero (traduit de l'espagnol par Annie Arroyo)
Des poèmes pour briser les silences: 2 février
Nuit séductrice qui m’appelle
du fond des abîmes du silence.
Ah, nuit magnanime et magnétique,
fiancée encore inviolée de l’oisiveté!
Nuit errante, magicienne aux yeux
de la couleur de l’arc-en-ciel.
Nuit folle, pleine de blancheur
Pour ajouter au désir l’insomnie.
Nuit dénudée sur la terre,
avant de partir vers des rivages sans nom
étreins-moi, regarde-moi, permets-moi
de toucher ton corps pour sentir
la houle de plages aimées
bien cachées dans l’obscurité.
Tony Guerrero (traduit de l'espagnol par Annie Arroyo)
mardi 1 février 2011
Des poèmes contre l'oubli-1er février
J’ai dit non à la moite quiétude.
Je me suis dressé sur le sol nu,
j’ai fait le premier pas, puis le second,
peu à peu je devenais pluie.
Au début, ce fut le scepticisme
et ensuite vint la dépendance.
Plus avant apparut l’antithèse
et avec elle le développement.
J’ai commencé à travers les heures
à tourner poussé par l’esprit et le rythme
qui à travers l’éther glissent.
Assiégé par un ennui sans trêve,
Dans la place forte de mon cœur,
je me vis heureux, en train de chanter et de danser.
Tony Guerrero (traduit de l'espagnol par Annie Arroyo)
lundi 31 janvier 2011
Des poèmes pour briser le silence-31 janvier
Même si on ne me laisse pas regarder la lune
ni l’arbre desséché par le lent hiver,
même si on m’empêche d’allumer le feu,
de jouer au songe avec la cendre,
cela ne veut pas dire qu’est perdu
ce pur amour que de mes yeux
et de mes mains je forge et j’ai forgé
pour d’autres yeux, pour d’autres mains.
L’amour qui expire n’est pas l’amour.
Le vrai amour appartient
à l’ensemble du temps et à la terre entière,
il affronte sans crainte les tempêtes,
il résiste même au tranchant de la mort
et, comme la nature, est éternel.
Tony Guerrero (traduit de l'espagnol par Annie Arroyo)
dimanche 30 janvier 2011
Des poèmes pour briser le silence-30 janvier
Je suis heureux
Je suis heureux de cet isolement
où tout à mon aise je paresse
contemplant mon âme qui erre
dans le lointain jusqu’à la perdre.
Je suis heureux de ce silence
où je peux m’écouter moi-même
sans que me perturbe rien d’extérieur,
sans que le temps me cherche et me trouve.
Je suis heureux ainsi, ni plus ni moins,
sans y penser, en respirant
les atomes qui s’entremêlent en nous,
plongé dans le cœur d’un être.
Tony Guerrero (traduit de l'espagnol par Annie Arroyo)
samedi 29 janvier 2011
Des poèmes pour briser le silence- 29 janvier
La nuit est tombée
La nuit est tombée alors que je lisais un livre
(un qui était tombé entre mes mains)
dont le sujet creux et sinistre
avait à peine pour moi un sens.
Je pensai aux grands écrivains
capables de recueillir la lumière
Et toute la beauté du monde
dans des pages impérissables.
Je fermai le livre, je fermai les yeux,
et me vis à l’instant entouré
D’une éclatante lumière de soleil et de lune,
d’amour et de paix, et je compris :
Le trésor que nous cherchons dans les livres,
nous l’amassons au creux de notre âme.
Antonio Guerrero
jeudi 27 janvier 2011
Des poèmes pour briser le silence- 28 janvier
L’origine de ce jour sans but
qui au gré du vent de la vie
répand sur moi une lueur d’aurore
jamais n’est une perte mais un gain.
Cette succession de soirs
sans parfums, sans échos, sans couleurs,
qui fige mon imparfaite substance
jamais n’est une perte mais un gain.
Ce temps chargé de pauses
qui empêche mon amour de mûrir,
crépuscule en un lieu sombre
comme un interminable chemin
parmi des ombres qui s’allongent et tremblent,
jamais n’est une perte mais un gain.
Tony Guerrero (traduit de l'espagnol par Annie Arroyo)
Des poèmes pour briser le silence- 27 janvier
mercredi 26 janvier 2011
Des poèmes pour briser les silences: 26 janvier
Tony Guerrero (traduit de l'espagnol par Annie Arroyo)