Un mot n'est pas le même dans un écrivain et dans un autre. L'un se l'arrache du ventre. L'autre le tire de la poche de son pardessus.
Chalres Péguy, Victor-Marie, comte Hugo, 1910.
mardi 25 août 2009
lundi 3 août 2009
"Un coeur simple"
Si j'intitule ce billet du nom du célèbre conte normand de Flaubert, c'est d'abord du à la connivence qu'il y a entre la tonalité de son récit et celle de mon poème, mais c'est surtout pour mettre à l'honneur cette valeur si souvent ignorée ou moquée par notre époque: la simplicté.
A l'heure des artefacts sohistiqués et de la futilité érigée en idole, revenir à un langage sans apparat fait l'effet à l'auteur comme au lecteur d'un décrassage intellectuel vivifiant.
Je t'aime simplement,
Sans cris, sans larmes, sans excessives promesses,
Je t'aime simplement,
Sans désirs impérieux ni fougueuses caresses,
Je t'aime simplement,
Sans souvenirs amers, sans craintes pour demain,
Je t'aime simplement,
Comme un refrain du coeur que je chante sans fin.
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