Dans le cadre du festival Jean Rouch, Radio Campus Paris organise une émission exceptionnelle le jeudi 17 novembre à la Maison des Cultures du Monde, de 17h30 à 19h, sur le thème "les sociétés et modes de vie traditionnels dans la mondialisation". Cette émission-débat d'1h30, en public et où ce dernier sera amené à prendre la parole dans la dernière demi-heure, verra deux anthropologues visuels de renom: Marc et Colette Piault, débattre avec deux jeunes chercheurs en ethnologie du Laboratoire d'Antrhopologie Sociale.
Afin de préparer cet évèenment, Radio Campus Paris est allé à la rencontre de Philippe Descola, titulaire de la Chaire d'Anthropologie Sociale, fondée en 1959 par son maître et directeur de thèse Claude Levi-Strauss. Spécialiste des Achuar, Philippe Descola a beaucoup travaillé sur ce qu'il appelle les modes de socialisation de la nature, et qui ne sont autres que les différentes façons qu'ont les sociétés humaines d'entretenir des relations (pas seulement instrumentales, mais rituelles et mythiques) avec leur environnement non-humain (animaux, végétaux, minéraux confondus).
Au cours de cet entretien, réalisé au Laboratoire d'Antrhopologie Sociale, rue Cardinal Lemoine, nous avons voulu aborder l'évolution historique de ces sociétés, dont les ouvrages d'ethnologie ont tendance à nous fournir des instantanés qui perdurent dans nos esprits malgré le temps qui passe et la mondialisation qui s'accélère; nous avons aussi parlé du rôle des anthropologues dans la tenue de relations contrôlées et non-prédatrices entre le monde industriel et ces petites sociétés (au sens numérique de l'expression) qui peuvent sembler si fragiles...
Afin de préparer cet évèenment, Radio Campus Paris est allé à la rencontre de Philippe Descola, titulaire de la Chaire d'Anthropologie Sociale, fondée en 1959 par son maître et directeur de thèse Claude Levi-Strauss. Spécialiste des Achuar, Philippe Descola a beaucoup travaillé sur ce qu'il appelle les modes de socialisation de la nature, et qui ne sont autres que les différentes façons qu'ont les sociétés humaines d'entretenir des relations (pas seulement instrumentales, mais rituelles et mythiques) avec leur environnement non-humain (animaux, végétaux, minéraux confondus).
Au cours de cet entretien, réalisé au Laboratoire d'Antrhopologie Sociale, rue Cardinal Lemoine, nous avons voulu aborder l'évolution historique de ces sociétés, dont les ouvrages d'ethnologie ont tendance à nous fournir des instantanés qui perdurent dans nos esprits malgré le temps qui passe et la mondialisation qui s'accélère; nous avons aussi parlé du rôle des anthropologues dans la tenue de relations contrôlées et non-prédatrices entre le monde industriel et ces petites sociétés (au sens numérique de l'expression) qui peuvent sembler si fragiles...