Tu dis « tiens » en lui tendant cette rose, mais
si tu tiens la note du mot que tu prononces, tu offres aussi ton chant.
De la syllabe perpétuée, naît la mélodie.
Tu dis « tiens » en lui tendant cette rose, mais
si tu répètes plusieurs fois le mot que tu prononces, tu offres aussi ton
pouls.
De la parole scandée naît le rythme.
Tu dis « tiens » en lui tendant cette rose, mais
si tu accordes ton mot avec le sien, tu offres aussi ton chœur.
Du concert des voix naît l’harmonie.